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1_l'arrivée de l'Europe.

 

    L'Europe, beaucoup plus riche que l'URSS des années 1950 et 1960 aurait très bien pu suivre cette course spatiale mais l'esprit de J. Verne et de H.G. Wells n'était plus là... En effet l'Europe conquérante des mers et océans terrestres a perdu son envie de découverte. Elle se contente de s'abriter derrière son "parapluie nucléaire" et de soutenir les exploits des astronautes et sondes spatiales américaines.

 

 

  1. La France et le Royaume-Uni s'intéressent aux fusées.

 

  • Mais l'Europe se désintéresse-t-elle réellement complétement de l'espace dans les années 1950-1960 ? Non, l'Angleterre ainsi que la France n'ont pas renoncé à être des grandes puissances de 1er plan (tandis que les autres pays de l'Europe de l'Ouest se tiennent en retrait car de telles actions de leur part seraient mal vues par les Soviétiques) :
    -En 1954 l'Angleterre se dote de missiles balistiques à courte portée tout en développant l'arme nucléaire.
    -Les français se dotent, eux-aussi, de la bombe atomique, de missiles balistiques, ainsi que de fusées expérimentales.
     

  • Mais en réalité c'est la France qui s'intéresse le plus aux projets spatiaux, elle sera le principal acteur des projets spatiaux européen. En effet le général de Gaulle décide de créer la CNES (Centre National d'Étude Spatiale) en 1962 qui est encore aujourd'hui un moteur dans le développement spatial en Europe. La France créa sa première famille de lanceurs, les "Diamant" conçuent à partir de l'expérience des missiles français de la SEREB.

 

  • Le premier tir de cette famille fut celui de la fusée Diamant-A en novembre 1965 depuis la base de Hammaguir dans le Sahara algérien, ce tir fut un véritable succès car tout d'abord il a envoyé le satellite A-1 (Surnommé Astérix) mais aussi il permet à la France de devenir la troisième puissance spatiale. Avec ce succés le programme Diamant prévoit de satelliser une dizaine de satellites, ceci jusqu'en 1976 où un nouveau programme apparaît: Ariane.

 

  • Le CNES, à partir des années 1970, a un trés grand rôle dans le développement des satellites de télécommunications (avec des programmes franco-allemands comme Symphonie ou des programmes nationnaux comme Télecom-1 et 2) mais aussi dans les satellites d'observation.

 

  • Dans le domaine scientifique , le CNES coopère avec l'URSS (puis la Russie ) et les Etats-Unis. La collaboration avec l'URSS commence en 1966, permettant aux français de placer des instruments dans des gros satellites ou sondes interplanetaires (comme par exemple le larguage d'un ballon franco-soviétique dans l'atmosphère de Vénus en 1986). La coopération avec les américains est aussi positive pour le CNES avec par exemple le satellite d'altimétrie océanique Topex-Poseidon au début des années 90.

 

  • Ces programmes coopératifs ont permit le vol de nombreux astronautes européens (dont 10 français) à voyager dans l'espace.

 

 

  2.  L'europe lance le projet Ariane

 

 

La France souhaite que l'Europe soit indépendante au niveau du lancement spatiale. Elle propose alors à ses partenaires de remplacer Europa par une nouvelle fusée Ariane ( La France convînt les autres pays en leur disant qu'elle va financer et développer une bonne partie du programme).

En 1973, lors de la conférence de la "dernière chance" à Bruxelles, ils se mettent d'accord pour que Ariane soit simple afin de reprendre les technologies des Diamant et Europa.

Avant cette conférence il y avait deux organisations chargées de construire des lanceurs,satellites,fusées créees en 1962 : -La ESRO ( European Space Research Organiszation )

                                                                     - La ELDO ( European Launcher Development Organization )


Et depuis cette conférence, les deux organisations se sont rassemblées pour créer l'ESA ( Agence spatiale européenne ) qui prend place officielement en le 15 avril 1973, elle est composée de onze états membres ( Allemagne, Belgique , Danemark , Espagne , France , Royaume-Uni , Pays-Bas , Irlande , Italie , Suède , Suisse et le Canada en pays coopéent), plus tard l'Autriche, la Finlande, la Norvège,la Grèce, le Luxembourg, le Portugal et la Republique Tchèque ont rejoint l'ESA.

Le budget de l'ESA et du programme scientifique sont financés par les pays membres.

Le travaille est dispersé sur chaque pays de façon équitable selon leur participation dans chaque programme. Ceci est la "loi du juste retour" qui est l'un des piliers du fonctionnement de l'ESA.

 

L'ESA a connu des vértiables succés dans le domaine scientifique:

              -Sonde Giotto (1986 ) a passé à 500km de la comète Halley.

              -Satellite Hipparcos (1989 ) a mesuré la position avec précision d'un million d'etoiles.

              -Sonde Ulysse ( 1990 en coopération avec les USA ) a survolé les pôles du soleil.

              -Satellite ISO ( mise en orbite en 1995 ) est un observatoire infrarouge avec un qualité excellente.

 

L'ESA participe pour 15% à la réalisation  des programmes de grands téléscopes spatial de la NASA comme Hubble par exemple mais aussi au programme de la station spatiale internationnale ( ISS )

 

L'ESA participe également à des programmes importants dans les domaines de l'observation de la Terre ( Satellites ERS ), de la météorologie ( programme Météosat ) et aussi de télécommunications.

 

La construction d'Ariane pousse l'Europe a la première place dans un domaine spatiale d'une importance stratégique.

L'europe ne veut pas laisser le monopole au USA dans le domaine des satellites de télécommunications car c'est un marché trés grandissant.

La mission d'Ariane est de mettre en orbite des satellites d'application et de télécommunication à environ 36 000km d'altitude au dessus de l'équateur.

 

Le premier tir d'Ariane-1 a été réussi le 24  décembre 1979 de la base spatial de Kourou.

De 1979 à 2000, il y a eu 127 lancements des descendantes d'Ariane-1 ont été éffectué dont 119 avec succès. Le programme Ariane a lancé de 3 à 10 tirs par an. Les fusées Ariane ont occupé 50% du marché international des lancements spatiaux commerciaux (un lancement d'Ariane coûte environ 100-150 millions de dollars).

 

La création en 1980 de Arianespace est une autre raison du succés de ce programme, c'est une société privée chargée de commander, de commercialiser et de réaliser les fusées Ariane.Cette sociéte se rend compte  que les performances d'Ariane doivent rapidement s'améliorer afin d'envoyer plus de satellites de télécommunications afin de rapporter plus d'argent.

Donc Ariane-1 sera suivie de Ariane-2 puis d'Ariane-3 et surtout Ariane-4 qui deviendra à partir de 1988, le modèle de tout les Ariane suivantes. La différence entre Ariane-1 et 4 et que la 4 est plus longue, les performances sont améliorées.

Avant le premier vol de Ariane-4, l'ESA avait déjà commencé à faire des recherches sur Ariane-5. La construction de Ariane-5 prend du temps,il a fallut deux réunions entre les ministres européens.(Une a Rome en 1985 et l'autre a Munich en 1987). L'ariane-5 a deux objectifs tout d'abord prendre la place des autres Ariane dans le marché et l'autre et d'envoyer un avion spatial européen Hermès afin d'envoyer trois astronautes dans l'espace mais malheuresement Hermès est abandonné  en 1992.

 

Aujourd'hui encore, l'Europe continue activement de se consacrer à la conquête de l'espace et Ariane est le lanceur le plus utilisé. Certains pays membres tel la France participent parfois indépendament de l'ESA a des projets plus préstigieux ( la France participe à la mission "Mars science laboratory" avec le robot Curiosity).

 

 

2_l'arrivée de nouvelles puissances: l'Asie rentre dans la conquète.

 

1) La chine se hisse en troisième position.

 

  • L'empire du milieu, notamment depuis les deux dernières décennies, connait un essor economique très important (2ème puissance économique mondiale). La Chine, qui en a désormais les moyens, désire alors s'imposer encore plus sur la scène internationale: elle veut prouver au monde qu'elle est une grande nation maîtrisant les plus hautes technologies. C'est pourquoi elle développa durant ces dernières années son programme spatial. En effet, maîtriser l'espace c'est augmenter sa puissance militaire (avec les satellites espions et les missiles nucléaires), c'est "booster" son économie (la valeur produite par l'activité spatiale serait de 20 selon l'office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques) et c'est donner une image puissante du pays.

 

  • Le programme spatiale chinois tout d'abord créé en 1957 en collaboration avec l'URSS pris une plus grande importance lors de l'éclatement de l'URSS où les chinois récupérènt à faible coût la technologie soviétique. Ainsi en 1992 la CNSA (agence spatiale nationale de la Chine) lança le projet "921" (programme "shenzhou") consistant à envoyer un chinois dans l'espace.  Dans le même temps le 7 avril 1990, le premier satellite de communication chinois est lancé. Les deux éléments essenciels à l'envoie de "taïkonautes" (littéralement "homme du grand vide") dans l'espace sont un lanceur et une capsule. Or, la Chine possédait déjà une famille de lanceurs (au départ élaborée avec des ingénieurs soviétiques): les fusées "longue marche". Le dernier modèle de cette famille: "longue Marche 2E" fut donc adapté pour lancer une capsule. Et pour cette dernière, en 1995 la Chine passa des accords avec la Russie et obtint la technologie de la capsule "Soyouz" ainsi que plusieurs modèles de celle-ci. De plus, la Russie permit au futur taïkonautes de s'entraîner dans la "cité des étoiles" à Moscou. Ainsi des vaisseaux chinois "Shenzhou" furent créés en suivant environ le même modèle que "Soyouz" tout en étant légèrement plus grands. Après plusieurs tests effectués à partir de 1999 (au lancement de "Shenzhou-1"), la Chine envoya le 15 octobre 2003 le premier homme chinois dans l'espace (Yang Liwei) à bord de "Shenzhou-5". L'empire du milieu est alors devenu la première nation, après l'URSS et les USA, à envoyer un homme dans l'espace par ses propres moyens.

 

  • La chine désormais habile dans l'espace se lance dans des projets de plus grande envergure. Tout d'abord, depuis 2012, le gouvernement rendu publique un projet de station spatiale chinoise. Le premier module serait envoyer vers 2018 et le reste entre 2020 et 2022, année à partir de laquelle elle devrait être au moins 10 ans en marche en orbite basse (entre 350 et 450 km d'altitude). Cette station, plus petite que l'ISS (la station internationnale dont la Chine n'a pas pu contribuer au développement à cause d'un refus des USA désirant empêcher les "transferts de technologie") aurait des programmes scientifiques tels étudier les biotechnologies, les effets de la graviter sur notre corps, ... Trois personnes relayées tous les six mois devrait alors être présentes dans la station. Ce projet très ambitieu n'est pas le seul de la Chine qui désire aussi "conquérir la Lune". En effet, les chinois ont envoyé autour de la Lune depuis 2007 deux sondes en orbite: Change'1 et '2. Puis le 14 décembre 2013, ils ont réussi à poser une sonde lunaire sur notre satellite. Cette sonde "Change'3" est, depuis la sonde soviétique "luna-24" de 1976, la seule sonde posée sur la Lune. Cet exploit en dit long sur les ambitions chinoises: poser à nouveau un homme sur la Lune. Ainsi, en 2017, est prévu une mission pour ramener en Chine des échantillions du sol lunaires. En 2025, est prévue une mission habitée sur la Lune afin d'établir peut-être par la suite une base lunaire. Et ceci en continuant le projet d'une station spatial, le programme spatial chinois est décidément ambitieu.

 

 

2) Les deux autres puissances asiatiques.

 

  • Quatrième puissance spatiale mondiale, l'autre principale puissance spatiale asiatique est assurément le Japon.

 

  • Ce pays suite à un embargo posé par les USA à la fin de la seconde guerre mondiale dû arrêter toute activité économique jusqu'en 1953. Cette année là, se creer un programme spatiale centré tout d'abord sur les fusées sondes à propergoles solides. Ainsi, lorsqu'en 1957 Gagarine devient le premier astronaute, les japonais, suite à la série de leurs fusées sondes "Kapa" créént des premières agences spatiales tel l' "ISAS" (avant, la seule organisation était un groupe de recherche de l'Institut des Sciences Industrielles de l'Université de Tokyo). Au début des années 1960's, les japonnais décidèrent de fabriquer leur propre lanceur "mu" tout en mettant en orbite leur premier satellite "ôsumi" à l'aide de fusées sondes. Puis en 1969, 69 entreprises d'activité spatiale demandent un programme moins scientifique et axé sur les télécommunications. Celà aboutit à la création de la "NASDA", une deuxième agence spatiale en concurrance avec la première. Ces agences civiles financées par l'état sont indépedantes: contrairement aux autres pays, le Japon n'a aucune intention militaire (ce pacifisme serait dû à la seconde guerre mondiale). Durant la fin du XXème siècle, ces organismes axèrent leurs programmes spatiaux sur le développement de lanceurs, sur les satellites de télécommunication (surtout la "NASDA") et sur l'exploration du système solaire. Ces programmes n'aboutirent cependant pas sur des projets de grande ampleur. Il en résulta tout de même une nouvelle famille de lanceur: "H" utilisés encore aujourd'hui.

 

  • Avec en 2003 la création de la JAXA (le regroupement des organisations spaciales japonaises), le Japon se lance dans des missions de prestige et commence quelques applications militaires notamment à l'encontre de la Corée du nord. Parmis ces missions de prestige, figurent tout d'abord la participation à la station spatiale internationale (ISS). Le second projet notable fut la sonde "Hayabusa" qui ramena en 2010 pour la première fois de l'Histoire un échantillon extraterrestre et extralunaire: un échantillon de l'astéroîde Itokawa (ayant une orbite proche à celle de Mars). Enfin, la JAXA mena le projet "Selene" en 2007 consistant à envoyer des satellites en orbite lunaire afin d'étudier la surface de notre satellite.

  • Le programme spatiale japonais poursuit donc aujourd'hui deux but: montrer son exellence tecnologique et renforcer sa sécurité.

 

 

  •  Depuis quelques années, une troisième puissance spatiale asiatique se développe: l'Inde d'ISRO ("Indian Space Research Organisation": l'agence spatiale indienne).

 

  • Bien que le programme spatial indien soit créé dans les années 1960's, ces années ne connurent aucun projet notable (seules quelques fusées-sondes). C'est à ce moment que des centres spatiaux sont créés en Inde avec des aides (dont la France). Puis dans les années 1970's, l'Inde décide de créer ses propres lanceurs afin d'obtenir une certaine indépendance et de pouvoir lancer les satellites (un peu comme le Japon au même moment).  Avant que le lanceur "SLV3" en projet soit réaliser, l'Inde passera successivement des accords avec les soviétiques, la France, et les Etats-Unis afin de faire envoyer par des lanceurs étrangers les satallites indien ( le premier satellite indien: "Aryabhata" est lancé par la fusée soviétique "Cosmos-3M" en 1975). Durant les années 1980's les fusée "SLV3" mises au point permettent d'envoyer des petits satellites mais l'Inde dépend toujours des autres puissances pour lancer les satellites plus gros et élaborés (dont les satellites de communication "INSTAT lancés par des fusées "Arianes". Des transferts de technologie sont fait avec les USA en 1984 sans toutefois être très importants par peur des américains de fuites vers le bloc soviétique.  Dans les années 1990's, sont développés les lanceurs indien "PSLV" (our lancer des satellites en orbite basse) puis "GSLV"  (fusée plus puissante pour lancer les satellites en orbite géostationnaire). Cependant, pour ces fusées et la création de nouveaux satellites, l'Inde dépend encore de transferts de technologie importants des autres pays.

 

  • En ce début de XXIème siècle, acquérant de plus en plus d'indépendance, l'Inde privilégie surtout "l'espace utile": des projets à application civile et qui boustent l'économie. Cependant, le pays s'embarque dans des missions plus prestigieuses tel le lancement d'une sonde vers la Lune en 2008 : "Chandrayaan-1". Le but de cette mission où la sonde fut satteliser autour de la Lune, mise à part de prouver que l'Inde est capable d'envoyer des objets vers la Lune, était entre autre de cartographier la surface de notre satellite, de faire des analyses géologiques de la surface, et d'analyser les anomalies magnétiques.

  • Même si l'Inde n'a jusque pas réalisé de grands expoits dans la conquête de l'espace, elle y participe désormais activement ainsi que le témoigne cette mission.

 

Ces trois nouvelles nouvelles puissances spatiales sont en réalité anciennes: c'est leur considérable essor qui est récent. Celui-ci est dû à un climat économique favorable, à une volonté de grandeur ainsi qu'au fait que les technologies utilisées, bien que sophistiquées, reposent sur des bases aquises depuis longtemps et sont donc connues et moins chères.

 

 

3_Les projets communs.

 

     Avec l'arrivée de très nombreuses agences spatiales dans presque tous les pays (pays colorés dans la carte situé à droite), ainsi qu'un contexte politique calme, les projets spatiaux communautaires s'installent naturellement.

     Cette multiplication du nombre des agences spatiales est due au coût de moins en moins élevé, qui, en plus, bouste l'économie (selon une étude, 1€ dépensé dans l'espace rapporterait 20€).

II. De nouveaux objectifs.

1) Exemple de projet en communs réalisé: l'ISS.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    ISS (International Space Station) est la seule station orbitale en cours de fonctionnement. Elle est demandée par le président Ronald Reagan en avril 1983 à la NASA. Le lancement du projet sera officiellement annoncé le 25 janvier 1984 au cours du discours annuel sur l'état de l'Union. Cette station avait pour but principal la recherche scientifique.

      En effet, les sciences de la vie et de la matière ou la physique fondamentale feront l'objet de nombreuses recherches dans l'ISS en micropesanteur (l'impesenteur correspondant à une situation théorique, la micropesanteur s'applique au cas réel). Elle servira aussi de plateforme d'observation de la Terre (voir ci-dessus le time-lapse vu d'ISS) et de l'Univers (même si Hubble réalise mieux cette fonction). En 1984, la NASA prévoit huit principales fonctions de ISS :

  1. Laboratoire spatial.

  2. Observatoire permanant de la Terre et de l'espace.

  3. Nœud de transport (stationnement, et envoi de vaisseaux).

  4. "Station service" et maintenance pour engins spatiaux.

  5. Chantier d'assemblage.

  6. Usine permettant l'utilisation commerciale de l'espace.

  7. Lieu de stockage (charge utile et pièces de rechange).

  8. Base de départ pour missions lointaines.
     

 

 

Historique :

     Lors du discours annuel sur l'état de l'Union, Reagan annonce aussi que les États-Unis collaboreront avec plusieurs autres pays, 13 pays différents devraient à l'époque collaborer à ce projet : les Etats-Unis, le Canada, le Japon et 10 pays européens membres de l’ESA (Allemagne, Belgique, Danemark, Espagne, France, Italie, Norvège, Pays-Bas, Suède et Suisse).

     Le 14 mai 1973, la station Skylab est mise en orbite, 9 jours plus tard le premier équipage occupe les lieux. Ce qui permet de faire des observations importantes pour une prochain station. Mais en 1974 suite à des problèmes budgétaires, la station est laissée à l'abandon jusqu'à son décrochage orbital le 11 juillet 1979.

     Dans les années 1990, après la dissolution de l'URSS, les Etats-Unis avaient peur que les scientifiques, héritiers ruinés de l'astronautique soviétique, ne donnent la technologie nucléaire aux autres pays potentiellement dangereux. Bill Clinton décide alors de se servir des programmes spatiaux comme symbole de la réunification de la Russie en relation avec les Etats-Unis. La Russie entre donc dans le programme en 1993.

      De plus, cette association devait être d'autant plus utile que, depuis le 19 février 1986 jusqu'au 23 mars 2001, la Russie avait une Station Spatiale modulaire en orbite basse appellée Mir, qui avait donc les mêmes caractéristiques que l'ISS. En effet les modules de Mir-2 qui était en projet ont finalement servis de modules à l'ISS. Les américains ont donc effectué des recherches sur la station Mir au cours de plusieurs missions entre 1995 et 1998.
      Sur le même modèle que Apollo 11 (et, ISS sera assemblée dans l'espace. Le premier module (Zarya) est lancé en 1998 et le dernier module (Nauka) ainsi qu'un bras télémanipulateur européen devra être livré en avril prochain par le lanceur Russe Proton

     En 1998, le construction de la Station Spatiale Internationale est entamée et devrait se terminer en 2014.

 

     Considérée comme l'une des plus grandes réalisations technologiques, géopolitiques et techniques de l'histoire, la Station Spatiale Internationale est un effort collaboratif entre 16 pays différents. Et plus de 69 pays ont participé à des activités de recherche et d'enseignement sur le laboratoire orbital de l'ISS qui font progresser nos connaissances scientifiques fondamentales, offrant l'exploration de l'espace au-delà de l'orbite terrestre basse et une multitude d'avantages pour les humains sur Terre.

 

 

2) Le nouvel objectif, la conquête de Mars.

 

 Mars, alimente nos rêves depuis des millénaires, c'est après la Lune l'astre le plus proche et des observations du siècle dernier nous révèlent qu'elle aurait contenu de l'eau liquide et donc peut être de la vie. La conquête de la Lune étant aujourd'hui du passé, l'ISS étant en fin de vie et l'orbite terrestre n'ayant plus grand chose a apporter, la prochaine étape de la conquête de l'espace devient inévitablement celle de Mars.

Cependant la difficulté et le prix de ce voyage impliquent que cette conquête sera internationale même si le projet sera probablement dirigé par les américains.

L'expérience "Mars 500" de 2010-2011 en témogne. Des hommes sont restés isolés durant 520 jours simulant ainsi un allée-retour sur Mars, parmis eux étaient trois Russes, un Italo-Colombien, un Chinois et un Français.

 

La première étape de la conquête de Mars (l'envoie d'un robot tès sofistiqué) fut réalisée en août 2012 (d'autres robots furent envoyés avant mais aucun n'était si sophistiqué). Le robot "Curiosity arriva sur la planète rouge et depuis, dirigé par des scientifiques depuis la Terre, il nous envoie régulièrement des images et des analyses.

Ce projet mettant en compte l'appareil technique le plus performant à ce jour fut là aussi développé par plusieurs pays: les USA et la France. Le but, outre de découvrir la composition du sol martien et de déterminer si la vie eu lieu sur Mars était aussi de préparer le terrain à une futur conquête humaine de la planète rouge.  Aujourd'hui, la découverte la plus notable fut le  9 décembre 2013: la preuve de l'existence d'un ancien lac d'eau douce.

 

Cependant, même à plusieurs nations, la conquête de Mars par l'homme pose plusieurs défis.

 

Tout d'abord, les moyens de propulsion actuels sont incapable d'envoyer sur Mars une mission habité. En effet, les 900kg de Curiosity forment la charge la plus grande jamais envoyée sur Mars. Ce qui est sûr, c'est que la cinquantaine de tonne nécessaire à la conquête de Mars sera envoyée séparément. Certains scientifiques envisagent d'envoyer des vaisseaux (contenant les éléments nécessaires à un vol habité) en plusieurs morceaux dans l'orbite terrestre, les faire monter par des astronautes, puis de les envoyer  ainsi vers Mars. Les astronautes allant sur Mars seraient ensuite envoyés depuis la Terre.

Cette solution est cependant très compliquée et néssécitera forcément l'action de plusieurs nations.

De plus, pour "l'attérissage" ne sera pas aussi facile que sur la Lune: Mars possède une atmosphère peu épaisse qui ne freinera presque pas les plusieurs tonnes de matériau lancés à grande vitesse dans le vide.

 

Ensuite, vient la question de la sécurité de l'équipage. En effet, le voyage est censé durer plus d'un an (6 mois pour l'allé et 6 autres pour le retour avec en plus quelques temps sur Mars). Celà est assez problématique: on ne peut emporter de quoi nourrir une dizaine d'astronautes pendant tout ce temps. Les participants de la mission devront donc cultiver des céréales sur le sol martient, chose difficilement réalisable (la seule expérience d'agriculture sur un sol reproduisant les conditions du sol martient fut en partie un échec).

L'autre ressource qui viendra à manquer sera le carburant. Là, la seule solution serait d'implanter un réacteur nucléaire sur la planète rouge, ce qui est aussi difficilement réalisable.

Le temps du voyage implique d'ailleurs une difficulté psychologique pour les astronautes qui resteront enfermés 6 mois non-stop. L'expérience "Mars 500" (voir ci-dessus) s'est plutôt bien déroulée mais les participants savaient qu'ils étaient sur Terre et donc qu'ils ne couraient aucun danger.

De plus, comment garantir la sécurité si loin de la Terre alors que les technologies utilisées pour aller jusqu'à Mars seront poussées à leur extrême?

 

L'homme n'est donc pas encore près pour la conquête de Mars mais si une chose est sûre, c'est que pour y arriver, les puissances spatiales devront coopérer.

 

 

4_Les bénéfices pour l'Humanité

 

     Bien qu'on puisse lire de nombreux avantages issus de la recherche de l'ISS, de nouvelles fonctionnalités apparaissent ce qui est expliqué dans la nouvelle vidéo de la NASA, dans leurs propres mots : des « bénéfices pour l'Humanité » sont de plus en plus faciles à decerner. La station spatiale fournit un environnement de microgravité aux chercheurs qui effectuent leur travail dans divers domaines. Ces recherches serviront pour les prochaines générations de scientifiques et d'ingénieur, elles serviront en outre de tremplin pour l'exploration future qui n'était pas possible il y a peine 15 ans.  Quelques exemples des avantages fournis par les recherches effectuées sur la station spatiale sont mis évidence dans la vidéo de la NASA «Benefits for Humanity : In Their Own Words » comme : la technologie neurochirurgicale au Canada, la technologie de la purification de l'eau au Mexique, un suivi agricole dans le nord des Grandes Plaines des Etats-Unis, une communication radio de la Station Spatiale Internationale jusqu'aux étudiants dans le Midwest des États-Unis et une télémédecine à distance au Brésil rural.

 

1. Médecine, l'exemple du neuroArm

 

     En neurochirurgie, le neuroArm a été adapté à partir du Canadarm et Canadarm2 de la Canadian Space Agency's et du Special Purpose Dexterous Manipulator (Dextre). Ces robots ont aidé à construire et à entretenir la Station Spatiale, à aider au levage lourds et à l'accostage d'engins spatiaux.

 

     A l'origine du projet : Dr Garnette Sutherland (neurochirurgien et professeur à l'université de Calgary au Canada). Il a prit contact avec des ingénieurs en robotique spatiale et des scientifiques de MacDonald, Dettwiler and Associates, Ltd, avec le projet d'apporter la technologie des projets spatiaux vers la Terre : « S'ils ont pu construire des robots complexes, peut-être qu'en y mélant la médecine nous pourrions construire un robot qui pourrait opérer à l'intérieur même d'une machine à IRM. ». Le résultat de cette idée fut le neuroArm, un instrument chirurgical qui opérait directement à l'intérieur d'une IRM (Imagerie par Résonnance Magnétique) afin de montrer des images détaillées du cerveau pendant que l'on opère sur ce même cerveau avec la précision d'un neurochirurgien.

     Le premier patient a avoir bénéficié de la technologie du neuroArm, Paige Nickason, avait des neurofribromatosis, une condition médicale causée par une tumeur complexe ayant crût sous la partie avant de son cerveau. Cette tumeur, intensément douloureuse, l'aurait obligée à rester alitée presque tout le reste de sa vie.

 

     Selon Sutherland, le neuroArm opère à un niveau de précision « qui est extrèmement supérieur à ce que le meilleur chirurgien peut être capable de faire.» ce niveau de precision est en effet très élevé : il n'y a que 50 microns de marge d'erreur. Paige Nickason (la premiere patiente opéré par le neuroArm) espère que le neuroArm pourra aider toutes les personnes qui auront besoin de chirurgie dans le future.

 

2. L'échographie à Ultrason

 

     La technologie de la station spatiale a également conduit à une collaboration de médecins et de chercheurs dans le domaine de la télémédecine à distance. Il s'agit de l'adaptation du WINFOCUS (World Interactive Network Focused on Critical Ultrasound) à l'utilisation civile. L'utilisation de cette technologie dans l'État de Minas Gerais au Brésil a pour but de sauver les vies de personnes habitant dans des régions très isolées. La technologie des ultrasons adaptée de la station spatiale contribue aux soins prénataux et le diagnostic médical où les patients et les médecins sont séparés par une grande distance.

     Sur la Terre comme dans l'espace, le personnel médical qualifié n'est pas toujours immédiatement disponible. La ADUM (Advanced Diagnostic Ultrasound in Microgravity) de la NASA a formé des astronautes et des cosmonautes à l'utilisation d'un appareil à ultrasons et à la transmition des images en temps réel vers la Terre. Ces images peuvent ensuite être envoyées aux médecins ce qui leur permet de prendre des décisions médicales sans être réellement avec les membres de l'équipage. Cette technologie peut fournir plus de détails lors de l'examen d'un patient dans une région éloignée et aider à administrer les premiers soins, où des décisions rapides sont nécessaires.
 

     Dans la petite ville très isolé de Manga dans le Minas Gerais , beaucoup de gens comptent sur ​​cette technologie à ultrasons pour aider à résoudre des problèmes médicaux dus au manque d'accès à d'autres types de soins. Joaquim de Diniz , un médecin de Manga, a raconté l'histoire d'une patiente qui avait à peine 20 à 30 minutes à vivre en raison de l'insuffisance respiratoire sévère. En utilisant l'appareil d'échographie à distance, lui et son équipe de professionnels de la santé étaient en mesure de déterminer le problème et de traiter une grande quantité de liquide autour du coeur et les poumons du patient . La patiente a rapidement récupéré : «C'était comme un miracle, a déclaré de Diniz, elle mourait en face de nous, sans qu'on sache ce qui se passait. Cette échographie a contribué à sauver la vie de cette patiente.»

 

3. Purification de l'eau

 

      Mais sauver des vies ne se résume pas seulement à la médecine directe, cela peut être aussi simple que de fournir de l'eau potable. Et c'est précisément un des principaux problèmes du Mexique et de bien d'autres pays. Ici, ce sont les bénéfices de la composante de la purification de l'eau de l'ECLSS (Environmental and Life Control Support System ) de la NASA qui seront démontrés. L'ECLSS fourni de l'eau potable pour boire, cuisiner, mais aussi pour l'hygiène à bord de l'ISS. Cette technologie a été adaptée sur Terre afin d'aider les personnes qui n'ont pas accès à l'eau potable dans les régions éloignées ou les régions dévastées par des catastrophes naturelles.

 

      Au Chiapas, au Mexique, de nombreuses personnes ont un risque de maladie si elles boivent de l'eau contaminée des puits, des rivières ou des sources non traitées par les systèmes d'eau municipaux. Les enfants du Chiapas, souvent tombés malades à cause des parasites et microbes de l'estomac, ont maintenant accès à de l'eau potable durant l'année scolaire. Cela est dû à l'installation d'une station d'épuration d'eau dérivée de l'ECLSS. La station est alimentée par énergie solaire (renouvelable). Les résultats comprennent l'amélioration de la santé globale et la réalisation d'économies afin de ne pas avoir à acheter de l'eau purifiée ou des médicaments pour traiter les maladies d'origine hydrique.

     «Si nous pouvions mettre une de ces station d'épuration dans chaque communauté avec des gens qui l'utilisent, cela permettrait de résoudre l'une des plus importantes sources de problèmes de santé, au moins dans les zones rurales du Mexique», a déclaré Eduardo Ballinas, président de Sinergia Sistemas (organisation qui fournit de l'eau potable au Chiapas).

 

4. Agriculture

 

     Les bénéfices de l'ISS peuvent aller d'une petite ville du Mexique jusuq'aux grands espaces agricoles de Crookston dans le Minnesota. En effet A.W.G. Farms Inc. utilise les images de la caméra ISSAC ( International Space Station Agricultural Camera) pour cultiver la betterave, le blé de printemps, le tournesol et le soja. Le Upper Midwest Aerospace Consortium (un consortium étant une collaboration de plusieurs entreprises à un projet), dirigé par l'Université du Dakota du Nord, exploite l'ISSAC depuis la Terre pour aider les agriculteurs à observer la croissance des cultures pour surveiller les maladies ou les différences de fertilité.

     L'ISSAC, n'étant pas affectée par la couverture nuageuse, capture des images fréquentes de la Terre dans le spectre lumineux visible et infrarouge, qui sont nécessaires pour relayer les information sur la biomasse. Ces images fournissent des données sur la croissance des cultures, et plus il y a de biomasse et plus le potentiel de rendement des cultures est élevé. La réalisation de ces images est plus rapide que la technologie de la télédétection. L'ISSAC est considérée comme un outil que les agriculteurs peuvent utiliser comme référence pour être en mesure de prendre de meilleures décisions et en faisant cela, leurs fermes sont plus rentables. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Change'3"

Représentation de ""Chandrayaan-1"

Conte de l'Espace et du Temps

H.G. Wells
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Partie opérante du NeuroArm

Un garçon prenant de l'eau grâce au système ECLSS

Un garçon prenant de l'eau à Chiapas (Mexique) grâce au système ECLSS

Utilisation du WINFOCUS par un astronaute de l'ISS

NASA image credit

La caméra ISSAC dans le laboratoire Destiny de l'ISS

NASA image credits

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